
L’occupation se déroule dans une bonne ambiance, jusque vers 23 heures où la police entre en Sorbonne afin d’évacuer les occupants. Les flics défoncent une porte pour entrer, cassant au passage la poignée et le montant. Les grévistes forment alors une chaîne humaine afin d’éviter les évacuations individuelles ; les policiers refusant une sortie collective, après plusieurs minutes, se saisissent du premier étudiant à leur portée, et, par une clé de cou, réussissent finalement à le séparer du groupe et l’emmènent. Clé de bras, de cou, placage contre le mur et étranglement (avec bien sûr le sarcasme habituel) semblent constituer la technique d’évacuation. Les étudiants sont alors évacués un à un (escortés en clé de bras par deux policiers jusqu’à la sortie) et voient leur identité relevée. Les violences policières ont été concrètes mais modérées. À minuit, tous les occupants avaient été sortis.
Les étudiants de la Sorbonne, suite à cette occupation de 5 heures la veille de la rentrée lycéenne, rappellent que le mouvement est loin d’être mort, contrairement à ce que laisse entendre la plupart des médias de masse. Ils regrettent, en outre, que seul BFM TV ait daigné se déplacer pour cette occupation, et que l’info ne fût relayée que par les sites d’information militants habituels.
2 comentários:
Nous, étudiants, occupons actuellement la Sorbonne pour contester la reforme des retraites et plus largement la précarité et le durcissement de nos conditions de vie: les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres.
De plus, nous regrettons la répression policière judiciaire et administrative qui s’abat sur les grévistes.
Nous pensons que des alternatives à la politique ultra libérale de ce gouvernement son t possibles, nous appelons à la multiplication des initiatives à l’amplification de la mobilisation des lycéens étudiants, travailleurs, chômeurs et retraités et plus largement à la grève générale par l’autogestion des luttes.
Aujourd’hui rien n’est terminé la mobilisation se poursuit plus déterminée que jamais: réapproprions nous l’avenir.
As students, we are occupying Sorbona to oppose the reform of retirement, and then, more extensively, the precarity and the worsening of our life's condition: higher-ups become richer, and lower classes poorer.
We strongly condamn, moreover, the repression of police, amministration and judiciary that hit the strikers.
We think that there are alternative to the super liberal politics of thi government, and we urge to multiplicate iniziatives, diffusing the mobilizations of students in high schools, universities, workers, unemployed, retired, unitl the general strike that we build up thorugh the selfmanagement of conflicts.
Today nothing is finished, the mobilization goes on more determined than ever: take back the future!
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